D'une grande beauté - elle buvait du une solution"d'or potable" pour conserver le teint blanc qui était le critère de beauté de l'époque - elle a su aussi s'occuper avec efficacité de ses affaires, et profiter habilement des largesses du roi, pour accumuler une immense fortune. Elle recevra ainsi en cadeau Chenonceaux, qu' elle devra restituer à Catherine de Médicis à la mort du roi.
En 1560, elle se retire à Anet, où elle réside jusqu'à sa mort en 1566.
En 1576, sa fille Louise de Brézé fait transférer dans la chapelle sépulcrale du château le monument et la statue de Diane alors situés dans la chapelle du village. Lors de la révolution en 1795, son sarcophage est profané. Le corps de Diane, dont on dit qu'il était parfaitement conservé, et ceux de ses deux petites-filles sont exposés à l'air libre, où ils se dégradent rapidement. Ils sont jetés dans une fosse voisine, sauf les cheveux de Diane qui se détachent. Des mèches seront données au propriétaire du château, conservées dans un médaillon. Quant au sarcophage, il servira d'auge pour les bestiaux !
Depuis 1959, on a restauré la chapelle du château, remis à sa place le tombeau et la statue de Diane, et redéposé dans le tombeau les ossements retrouvés de la belle duchesse.
Le château est vendu comme bien national à la révolution. Les propriétaires successifs s'attachèrent à le démollir pour vendre les pierres. En 1804, le nouveau détenteur, Demonti fils, continue le dépeçage, détruisant notamment à l'explosif le bâtiment central ! Alors qu'il s'attaque à la couverture de l'aile gauche du château, un ouvrier fait une chute mortelle, ce qui déclenche une émeute qui conduit le propriétaire sans scrupule à cesser son entreprise de liquidation, et à s'enfuir.
Le château revient à la Duchesse de Bourbon en 1820. Il est depuis 1998 la propriété de MMme Yturbe, qui l'ont ouvert à la visite du public.