Joël, Pierre, Alain, Jean-Marc, pour cette rando sous le soleil, dans les blés et ... les vignes.
Belle journée pour randonner, un peu chaude parfois, mais c'est l'été ! Une bonne partie de la marche s'est déroulée parmi les blés et l'orge barbue, le débat étant de savoir si l'orge est toujors barbue ou non.
La plaine de Versailles n'est pas la Beauce, et les céréales n'excluent pas ici un certain dénivelé, histoire de maintenir en forme nos vieillissantes musculations.
Ausi sur les côteaux de Beynes, des passionnés ont replanté de la vigne, comme il y en avait en Ile de France dans les temps anciens. On faisait alors une "horrible piquette" qu'on trouvait dans tous les estaminets. Nos amateurs ont choisi le cépage chardonnay, et se sont fait assister par des professionnels de la commune homonyme en Chablis. Les chablisiens n'ont déormais plus qu'à bien se tenir, même si la production de vin de Beynes, en Yvelines, ne dépasse guère les 5 à 600 bouteilles par an.
Il y a un château à Beynes, un vieux château fort ayant contenu neuf tours, et un temps enjolivé par Diane de Poitiers qui en composa à l'intérieur un palais royal. Mais à partir du XVIIIème siècle, les propriétaires, dont les Pontchartrain, refusent de financer les travaux nécessaires à sa restauration, et le château se dégrade. Il est repris en 1967 par la ville de Beynes qui restaure et consolide ce qu'il en reste. De forte pluies inondent les douves en juin 2016, et font s'affaisser une muraille. Une association de bénévoles intervient pour stopper la dégradation. Mais le château reste fermé au public, et la végétation a de nouveau envahi les murs, hypothéquant l'avenir des vestiges.