Au départ de Pecqueuse

Le 07/03/2020

Dans Sorties du jeudi

Bande pecqueuse 1
Cette rando s'annonçait tranquille : temps anoncé agréable, parcours connu, déjeuner "augmenté" au restaurant. Ca s'est passé comme cela le matin, mais l'après-midi nous a apporté quelques surprises.

 

Comme cela arrive parfois, un chemin réputé ouvert a fermé son accès. Barbelés, panneaux d'interdiction, branchages, infos de tirs à balles, de quoi dissuader les plus aguerris. Abus de droit ? Interdiction sauvage ? On ne sait, il faudrait prendre le temps de demander à la mairie.

Toujours est-il que nous avons dû changer notre fusil d'épaule, et prendre un chemin à angle droit, qui rejoignait partiellement une route, et qui montait, montait, tant qu'on y tenait à peine debout ! Pour arriver au sommet dans un embrouillamini de branchages, ronces, lianes, pas du tout prévu pour six vieux randonneurs et trois chiens des villes. Mais qui sont passés, pour aboutir dans un petit camping plus ou moins sauvage, où des gens bien sympathiques nous ont dit que nous n'étions pas les premiers à connaître ces déboires, depuis qu'il y a peu de temps le chemin a été privatisé. Outre ça, on a dû faire deux ou troix kilomètres de route, sèche certes, mais moins plaisante que la forêt.

Plus loin, c'est l'eau qui nous a interdit de prendre le chemin prévu. Impossible de passer, sauf à enfiler le maillot de bain. Problème: on n'en avait pas !

 

Forges les Bains

Un peu à l'écart du village, le château a été construit au XVIIème siècle et sera remanié au XVIIIème siècle par un écuyer du roi. Il est acheté en 1819 par le vicomte Pierre-Antoine Robert de Saint Vincent. Ses descendants en sont toujours propriétaires.

Forges-les-Bains est une allusion au passé thermal de la ville, qui s'est étalé de 1820 à 1890. L'eau était réputée soigner la scrofule, les rhumatismes chroniques et l'excitabilité nerveuse. On en aurait bien besoin encore aujourd'hui !
La station connaîtra ses heures de gloire, un tsar de toutes les Russies y viendra, on refusera du monde à certains moments. Mais en 1890, la station ferme, histoire de mode sans doute, et on continuera à vendre de l'eau de Forges en bouteilles jusqu'en 1940.
Il ne reste rien aujourd'hui de ce passé glorieux.
A ne pas confondre avec la ville normande de Forges-les-Eaux.

Le film

 
 

Le parcours

 
 
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