Comme cela arrive parfois, un chemin réputé ouvert a fermé son accès. Barbelés, panneaux d'interdiction, branchages, infos de tirs à balles, de quoi dissuader les plus aguerris. Abus de droit ? Interdiction sauvage ? On ne sait, il faudrait prendre le temps de demander à la mairie.
Toujours est-il que nous avons dû changer notre fusil d'épaule, et prendre un chemin à angle droit, qui rejoignait partiellement une route, et qui montait, montait, tant qu'on y tenait à peine debout ! Pour arriver au sommet dans un embrouillamini de branchages, ronces, lianes, pas du tout prévu pour six vieux randonneurs et trois chiens des villes. Mais qui sont passés, pour aboutir dans un petit camping plus ou moins sauvage, où des gens bien sympathiques nous ont dit que nous n'étions pas les premiers à connaître ces déboires, depuis qu'il y a peu de temps le chemin a été privatisé. Outre ça, on a dû faire deux ou troix kilomètres de route, sèche certes, mais moins plaisante que la forêt.
Plus loin, c'est l'eau qui nous a interdit de prendre le chemin prévu. Impossible de passer, sauf à enfiler le maillot de bain. Problème: on n'en avait pas !