Plaine et bois pour les cinq derniers kilomètres qui nous ont sagement ramené à nos voitures.
Il ne restait plus qu'à retourner à Guernes chercher la randonneuse manquante, par un chemin plus long que le sentier de rando, mais bizarrement plus rapide !
Alain, dans ce qui est appelé à devenir une habitude, et donc une attente, voire une espérance, avait apporté un agréable liquide gazeux à base de céréales, qui nous a permis de boire au bon rétablissement de Magalie, et aux jours de confinement qui nous attendent.
Est-ce la faim causée par la marche à pied, l'ivresse de la bière, ou l'angoisse des prochains jours reclus, nous avons dévalisé le marchand de saucissons ambulant, qui n'en demandait pas temps !
Forts de ces réserves de cochonailles, nous voilà de nouveau prisonniers dans nos chaumières.
Pour faire comme les travailleurs et les travailleuses, on pourra marcher en télé-randonnée, en regardant par exemple les RTT EN MARCHE, aussi profiter à plein de l' heure quotidienne qui nous est accordée pour dégourdir nos vieux membres.
Celles et ceux à qui les longues heures passées sur le canapé ou sur une chaise devant l'ordinateur feront oublier les secrets même de la marche à pied, trouveront avantage à entendre la vieille chanson ci-dessous qui rappelle avec humour les fondamentaux du marcheur.
Et ne me remerciez pas si l'air vous reste en tête des jours durant, jusqu'à en devenir insupportable !