Alain et moi pour cette rando yvelinoise, au départ de Septeuil en pays houdanais, à 14km au sud-est de Mantes-la-Jolie. 17km et 200m de dénivelé, une rando tranquille donc, par un temps nuageux, mais clair et sans vent, idéal pour la marche à pied.
Autour de Septeuil
Dans Sorties du jeudi
Nord de Septeuil
Ancienne commune de 2500 habitants, agréable ma foi, où trône un château qui remonte au XVIIIème s. Transformé aujourd'hui en maison de retraite et en foyer d'acceuil médicalisé, il a été pas mal remanié, et n'est que partiellement visible.
La boucle démarre à l'ouest de la commune, vers le nord par le GR11, histoire de passer devant le château du Haut Rosay (ci-contre). De pur style Louis XIII, ce petit château est l'exemple type des constructions à la française du XVIIème s., caractérisées par leur sobriété et équilibre. Ancien siège du marquisat de Rosay-Villette (on en voit encore la trace écrite sur un bâtiment), il appartient aujourd'hui à la famille Vecchioli, héritière de la famille Le Roy qui l'avait acquis en 1896.
Un peu plus bas, on se rapproche alors de Septeuil, on est à St Corentin, lieu d'une ancienne abbaye détruite pendant la révolution. Un petit château du 19ème s. la remplace (ICI).
Sud de Septeuil
Un peu au sud de Septeuil, tout petit crochet pour admirer la ferme de Pampoux. Cette superbe ferme forte, largement encore "dans son jus", date des XVe et XVIe siècles. Elle est flanquée d’une tour-escalier dont la partie supérieure était destinée à y installer un pigeonnier.
Un peu au sud de Septeuil, on pénètre à Corbeville sur le territoire de la commune de St Martin-des-Champs. Le chemin emprunté arrive juste face au château de Corbeville, construit au XVIème s., et plutôt agréablement restauré. Dans les dernières années, le château a appartenu au couturier Jacques Fath, inhumé dans le parc en 1954, et au chanteur Gérard Lenorman, qui a abandonné sa maison de Montfort l'Amaury, laissée à sa fille Justine, pour la vie de château. Malgré une installation de vidéo-surveillance réputée inviolable, le château a été dévalisé en 2016.
Les derniers kilomètres traversent le bois Lecoq, sans doute du nom du seigneur fondateur du château, puis la plaine.