A Villiers-le-Bacle, nous repassons devant la maison-atelier du peintre franco-japonais Foujita. Il l'acquiert en 1960, et fera son atelier dans les combles. En 1991, sa veuve en fait don à la commune.
Nous faisons les premières centaines de mètres la fleur au fusil, qu'on n'avait pas. Quelques interrogations, et on poursuit, jusqu'à la ferme abandonnée. Là une grosse difficulté est survenue. De la ferme, on est arrivé là où on voulait aller, sans comprendre pourquoi ! Il fallait faire une boucle. Nous y sommes donc revenus comme il fallait, mais encore une fois, sans comprendre pourquoi, et cette fois sans trouver le chemin tracé sur la carte. Nos méninges pourtant très puissants, surtout ceux d'Alain, ont fonctionné à fond, en vain. Les deux fois, nous ne sommes pas parvenus à comprendre ce que nous avions fait pour arriver là où on devait arriver. Sûr que le dieu des randonneurs, si si il existe, était avec nous ce jeudi-là !
Au joli hameau de la Petite Barrerie, nous quittons la forêt de la Tête ronde pour le Bois d'Aigrefoin. Surprise ! pendant quelques centaines de mètres, aucun problème ne se pose à nous ! Nous voilà rassurés sur notre capacité à mener des randos. Nous êtions déjà prêts à renoncer à l'idée qui nous avait effleuré l'esprit, à savoir la prochaine fois trouver un guide, un vrai, que voilà un carrefour qui nous laisse encore dans une grande perplexité.
Plus loin, à la lisière de Gif, arrivés au point le plus méridional du parcours, c'est le chemin pour remonter vers le nord que nous ne trouvons pas. Dommage, car la pluie vient s'en mêler. Et normal aussi, parce que ledit chemin n'existe plus depuis belle lurette, nous dit-on. Il faudra dire à Monsieur Open Runner qu'il serait bien de mettre à notre disposition des cartes du 21ème siècle !
Tant pis, allons chercher un chemin plus loin, la rando ne fait que 15 km, on peut en ajouter deux, et comme n va modifier un peu le parcours final, on respectera la distance annoncée.
En arrivant à Villiers-le-Cable, on apercevra une résidence de villégiature du 19ème siècle, le château de la Grande Barrerie, perdu au milieu d'un joli paysage. C'est une bizarrerie de la fin du 19ème, avec tourelles coiffées de toits coniques, épis de faîtage, crêtes de toits à crochets et fleurons.
Dans Villiers-le-Bâcle, se tient un château (ci-dessous) plus authentique, mais non visible autrement que par le bon soin de Monsieur Google (ou Qwant). D'époque Louis XIII, il est l'un des quatre châteaux appartenant à Yves Lecoq, imitateur connu qui a donné sa voix aux Guignols, moins connu sous son vrai nom de Yves Louis Georges Lecoquierre-Dubois de La Vigerie.