Sous un soleil printanier, mais avec encore un peu de fraîcheur matinale, 18 kilomètres au départ de l'ancienne station thermale de Forges-les-Bains.
Et bien oui, il y avait à 32 km au sud de Paris une station thermale, où l'on venait prendre les eaux. La première guérison due aux eaux de Forges date de 1809, et la station prit vraiment son envol une quinzaine d'années plus tard. On y soignait la scrofule, les rhumatismes chroniques et l'excitabilité nerveuse. Son succès fut grand pendant tout le 19ème siècle. Pour des raisons inconnues, les activités cessèrent en 1890, mais l'eau continua à être vendue en bouteilles jusqu'en 1940.
A première vue, il ne reste pas grand-chose de ce passé thermal, sauf peut-être quelques très belles demeures.
L'église date du XIème s., et le château du XVIIème, remanié au XVIIIème.
Partant vers l'est, on arrive à Ardillères (lavoir), puis au charmant village de Briis-sous-Forges. On sera d'abord séduit par la place du Poutil, et un bien tentant restaurant, le Relais du Poutil, au charme désuet qui peut donner des idées pour d'autres occasions. Mais l'attraction première du village est la tour Anne Boleyn, seul reste du château médiéval qui, lit-on, devait ressemblait à celui de Dourdan. Ancien donjon, sa restauration date du 19ème siècle. La Tour est un domaine privé, habité par un particulier.
On quitte Briis plein sud, à traver plaine, pour passer devant le moulin de Bèchereau, puis juste après sous l'autoroute A10 et la voie de TGV. On arrive bientôt à Vaugrigneuse, où on peut admirer le château du XVIIème s., bâti par Jean Héroard, médeçin des rois Charles IX, Henri III, Henri IV et Louis XIII. Il accueille aujourd'hui réceptions et séminaires.
En continuant vers le sud, on arrive à La Fontaine aux Cossons, où on remarque le château XXème s., bâti à la place d'un manoir du XVème, aujourd'hui maison de retraite.
Continuant vers le sud-est, on retrouve le GR 11 au centre équestre les Bruyères. Le retour à Forges se fait en suivant jusqu'au bout le GR, à travers plaine et bois.