De Condom à St Jean Pied-de-Port

Après Le Puy / Figeac, puis Figeac / Condom, voici Condom / St Jean Pied-de-Port, qui clôt la partie française de la via Podensis, soit 760 km environ. Cette dernière a été faite dans le cadre des RTT, avec Michèle et Françoise. C'était la première expérience du chemin pour Michèle, tandis que comme moi, Françoise bouclait la partie française.  

Cliquer sur l'image pour accéder au film (38'), accessible également à la fin du compte-rendu.

1. de Condom à Montréal-du-Gers

Condom / Montréal du Gers samedi 15 septembre 2018.

Il suffit de passer le pont qui passe au-dessus de la Baïse, et c'est parti pour 14 jours de marche et 230 kilomètres.

Pas bien loin, un détour incontournable nous amène au village fortifié de Larresingle. Rien n'a changé ici depuis des siècles. Une belle halte dans le temps, il n'y a que la glace qui n'était pas d'époque.

Au pied, le pont de l'Artigues, très ancien pont en lien avec le pèlerinage de Saint-Jacques, restauré sans doute dans sa version actuelle au XVIIIème siècle. Il figure parmi les 71 monuments qui composent le Chemin de Compostelle classé au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1998.

Nous avons traversé le Gers, avec ses douces collines, ses douceurs gastronomiques et son alcool d'Armagnac, passé de mode mais si bon. Comme celui bu avant hier à Montréal, offert en digestif d'un très bon dîner par notre charmante hôtesse Maria, millésimé 1985. On en reprendrait bien ! C'est ce que j'ai d'ailleurs fait!!

Hébergement
Gîte Napoléon, au centre du village. Accueil chaleureux de Maria, avec qui nous avons passé des moments parfois émouvants.

Il suffit de passer le pont ...

pont d'Artigues

Larresingle

église de Routgès

premier pique-nique

2. de Montréal-du-Gers à Eauze

Encore une étape gersoise faite de douces collines et de larges perspectives. Les maisons y sont belles, les toits à quatre pans, rappelant nous dit le guide les paysages de Toscane. Michèle n'a pas été convaincue de la ressemblance ! Quoique ...!

A Lamothe, on aperçoit derrière les maïs une fière tour carrée du XIIIème s. qui surveillait la voie romaine. A l'église Saint-Vincent, patron des vignerons, on peut admirer une jolie piéta de bois.

Eauze (prononcer éoze) est une très jolie cité,  qui a conservé en son centre quelques belles maisons médiévales à colombages, dont celle de Jeanne d'Albret, l'intransigeante mère d'Henri IV. La place est dominée par la grande cathédrale de Saint-Luperc, belle église gothique à une seule nef.

La ville, ancienne capitale de la province romaine de Novempopulanie, aussi capitale gastronomique, renferme un intéressant musée que nous avons eu le temps de visiter, et qui présente un trésor romain découvert il y a peu dans les environs.

Hébergement
Maison d'hôte "chez Nadine" à un kilomètre du centre ville. Encore de l'Armagnac en digestif, mais moins bon que la veille. Ce n'est pas tous les jours samedi !
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des vignes, des vignes,

un monstre

église de Lamothe

Eauze

maison de Jeanne d'Albret

3. de Eauze à Nogaro

Douce marche dans le Gers, par un temps superbe qui le restera tout le long du parcours. Les étangs piscicoles du Pouy trancheront un peu dans le paysage.

Ici la terre est riche, on y cultive la vigne, le maïs aussi qui ira nourrir oies et canards, le tournesol, des haricots. C'est le règne de la polyculture pratiquée par de nombreuses exploitations agricoles qui parsèment la campagne.

Peu après nous sommes à Manciet, où les arènes nous montrent que nous approchons des Landes. De belles maisons anciennes ornent la ville. La cité eut au Moyen-Age un hospital pour pèlerins tenu par les Templiers. L'ordre gascon de Saint-Jacques de la Foi et de la Paix s'y opposa, et on voit qu'autrefois comme aujourd'hui on se bat pour accueillir les pèlerins.

Plus loin, l'église de l'Hospital, preuve que les pèlerins passaient ici autrefois.

Peu après, nous faisons un détour pour aller voir le village médiéval de Sainte-Christie d'Armagnac. Le village est bâti sur une motte féodale. Ce très beau village est en cours de restauration.

Bientôt c'est Nogaro, autrefois grand marché au carrefour des routes de Toulouse, Eauze, Auch et Bayonne. 400 à 1000 camions y passent encore chaque jour, mais sans s'y arrêter ! 

Hébergement
Hôtel du Commerce. Très bien, et dîner d'un savouereux sauté d'agneau.
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campagne

étangs du Pouy

arènes de Manciet

Manciet

encore des vignes

église de l'Hôpital

Ste Christie d'Armagnac

Ste Christie d'Armagnac

église de Nogaro

4. de Nogaro à Dubarry

Petite étape de 14 km sous une grosse chaleur. Nous traversons d'abord le vignoble d'Armagnac, puis celui de côte de Gascogne, pour poursuivre par le maïs à perte de vue. Puis la vigne de Saint-Mont, qui fait un très bon vin blanc. En chemin visite de l'eglise de Lanne-Soubiran, anciennement rattachée à un hôpital pour pélerins. Un homme y chantait a capella remarquablement bien, notamment le salve de regina, adopté en 1735 comme hymne de la Corse. Un joli moment d'émotion, sur un chemin où le mercantilisme gagne inexorablement.

Hébergement
Gîte "La Grange". C' est une ancienne ferme en pleine campagne, 15 pélerins entassés dans 2 dortoirs très peu équipés. Heureusement qu'il faisait beau! Des lasagnes au dîner, pas mauvais, mais plat un peu "bateau". Ca n'a pas été le meilleur gîte qu'on ait eu, loin s'en faut, et le patron un peu trop grande gueule et très critique à l'égard du monde entier, gagnerait à un peu plus d'humilité et d'introspection.

en marche !

maison Labarbe

dans les maïs

et les haricots

et les vignes

5. de Dubarry à Aire-sur-l'Adour

Encore une petite étape, 13 km, toujours par une forte chaleur. On peut le dire, ce ne sera pas la plus belle du parcours. Départ à 8h, dans les gîtes/dortoirs on se lève tôt. Tout près, à Lelin-Lapujolle, la mairie a été accolée à l'église, Péponne et Dom Camillo en fusion!
On poursuit le parcours à travers les vignes, côtes de Gascogne, Saint-Mont, et Armagnac, encore. Plus tard, on longe de très ennuyeux champs de maïs, largement arrosés avec une eau contenant des produits hostiles. Et aussi de beaux champs d'haricots secs, aux belles couleurs dorées.
Après 10 km, c'est Barcelonne-du-Gers. Le premier aperçu est un immense lavoir, où trône une belle cheminée de pierre. Non, messieurs, ce n'était pas pour les merguez du dimanche !
En quittant la ville, on pénètre dans les Landes. 2 km sur une route très fréquentée, et voilà Aire sur l'Adour. Un hôtel confortable nous y attend, avec piscine sur les rives de la rivière. J'entends déjà les médisants et les ronchons s'indigner, " ouais les pèlerins d'antan ...". 
Ben ouais, les pèlerins d'antan, ils auraient bien troqué leurs sabots et leurs pélerines (leur cape, pas leur copine) pour des chaussures et blousons en Gortex. Et vous en connaissez qui auraient dit non à une tête dans la piscine ?
A propos de tête, la star du coin, c'est Sainte Quitterie. En 479, la jeunette préfère offrir sa virginité à Dieu plutôt qu'à son fiancé. En bon gascon, il décapite la belle. Qui ne s'en fit pas compter ! Elle ramassa sa tête, et comme St Denis et une trentaine d'autres bienheureux, s'en alla la déposer là où ça lui plaisait. Plus tard, on construisit à cet endroit une grande église, que les gens du XXėme siècle inscivirent au patrimoine mondial de l'Unesco. Seulement, pour la visiter, il faut venir du 1er juin au 14 septembre, entre 10h et 11h, et 14h et 17h !!
Pourtant, des reliques censées appartenir à Quitterie, très populaire en Gascogne, sont déposées dans un beau tombeau de marbre blanc.
Un peu plus loin, la jeunette a donné naissance à une fontaine miraculeuse. Les pèlerins y défilaient à à à à la queue leu leu pour soigner leurs maux de tête et leur folie. Dommahge que tous les hommes, sans oublier les femmes, ne soient pas passés là.
Nous, nous avons arrosé notre Ricard avec. L'effet a été immédiat.

Hébergement
Hôtel N'atura-Bar, très bien. Agréable piscine sur la rive de l'Adour.

en route

Barcelonne-du-Gers

Prison à Barcelonne

l'Adour

Aire-sur-l'Adour

6. d' Aire-sur-l'Adour à Miramont-Sensacq

Départ à l'aube, 8h, afin d'éviter de marcher au max de la chaleur.
Très vite, nous atteignons la partie la plus buccolique de la journée, en longeant le lac (artificiel) de Brousseau
Après, on nous l'avait dit et on l'avait lu, nous sommes à l'extrémité orientale des Landes, là où règne le maïs. Et encore le maïs ! On appréhendait tellement la lassitude que c'est passé comme une lettre à la poste (même mieux), et à 14h nous étions arrivés. 
Bien nous en prit, car le gîte choisi était exceptionnel : ferme superbement restaurée, décoration du meilleur goût, immense terrain avec vue imprenable, et ... piscine, encore une fois. 
On nous a dit qu'il y avait des gens qui "en même temps" travaillaient, jusqu'à même s'entasser dans des engins à roues, puants et bruyants, pour aller s'occuper de choses insignifiantes !

Mais on n'est pas des naïfs, on n'en croit rien du tout !

Hébergement
Maison du Bos, 700 mètres en dehors du Gr 65, juste avant Miramont-Sensacq. Très beau gîte dans une grande ferme magnifiquement restaurée, grand jardin et belle piscine.

lac du Brousseau

à restaurer !

pèlerine en action

fameux murs de galets

pèlerine à terre

7. de Miramont-Sensacq à Arzacq-Arraziguet

Modification totale du paysage et du relief. Finie la platitude des Landes, voici les pleins et les déliés du Béarn. 
Le temps aussi a changé, moins de soleil et de chaleur, sauf dans les derniers kilomètres.
Pas bien loin, seule sur sa colline, l'église de Sensacq attire le regard depuis le XIIème siècle. Elle est remarquable par son mur clocher et ses fonds baptismaux carolingiens par immersion.
A 10 km de Miramont, Pimbo, perchée sur sa colline, se voit de loin. Sa collégiale date du VIIIème siècle pour ses parties les plus anciennes, dont le portail d'entrée.
Encore une rude montée, et voilà Arzacq Arraziguet, au nom impossible à retenir. Etape dans le confortable gîte communal.

Histoire de gîtes. Un proprio nous dit que de chez lui, on peut voir les Pyrénées, mais qu'alors c'est annonciateur de mauvais temps. Un chti présent nous dit que chez lui, quand on voit l'Angleterre, c'est qu'il va pleuvoir. Et quand on ne la voit pas, c'est qu'il pleut .

En voilà un nom imprononçable, Arzacq-Arraziguet !  C'est une ancienne bastide, un peu moins rectiligne qu'à l'habitude, avec une place à arcades. Nous avons eu droit à la visite de l'église par la chargée d'accueil du jour, et au pot de l'amitié.

Hébergement
Gîte communal, très confortable.

église de Sensacq

collégiale de Pimbo

collégiale de Pimbo

pèlerine en marche

et une autre 

8. d'Arzacq-Arrazuguet à Uzan

C'est le Béarn, alors ça n'arrête pas de monter et de descendre. Et il a fait encore chaud, au moins l'après-midi, et cela devrait être comme ça jusqu'à la fin. On dirait le sud !
Et c'est tant mieux.
Premier arrêt à Fichous-Riumayou, pour la jolie église Saint-Girons, sur fond d'orgue.
Plus loin, l'église de Larreule, seul vestige d'une importante abbaye, qui termina sa carrière par la vente de ses pierres à la révolution.
A Uzan, église Ste Quitterie, ouverte celle-là, et fontaine de la même.

Tout le long, belles collines béarnaises et vues sur les Pyrénées pour la première fois. Et des fermes splendides, représentatives de l'architecture béarnaise.

Hébergement
Gîte dans le bourg, et repas fait par nous-mêmes avec les produits achetés au propriétaire.

encore un départ

un p'tit coin d'paradis

Fichous-Riumayou

belle restauration

Larreule

9. d'Uzan à Mazlacq

On s'approche des Pyrénées, et toutes les étapes sont belles. La chaleur est au rendez-vous, si bien que les matinées sont agréables, les après-midi plus pénibles quand ça monte.

Tout prés d'Uzan, Pomps nous offre de beaux exemples de l'architecture paysanne béarnaise, plusieurs fermes y sont classées Monuments historiques. Nous n'aurons vu ni le château ni l'église, situés un peu en dehors du chemin.

Plus loin, c'est la chapelle de Caubin, seul vestige d'une ancienne commanderie des chevaliers de St Jean de Jérusaleme (dit ordre de Malte). On peut voir à l'intérieur le gisant d'un chevalier. La chapelle a été restaurée en 1966 par l'Association "Les amis de Caubin".

Encore quelques montées, et c'est Arthez-de-Béarn. On y entre après une longue rue sans grand intérêt. La cité domine le site de Lacq, en voie de reconversion.

L'après-midi va être chaude, et l'ombre de l'église d'Argagnon sera bienfaisante. Encore quelques kilomètres, le temps de passer au-dessus du gave de Pau, et c'est Maslacq, notre étape du jour.

Hébergement
Ferme de Bicatou, à côté de l'église. Hôtes très sympathiques, bon dîner.

vieille ferme

chapelle de Caubin

toujours branchées

maison enfouie

Arthez-de-Béarn

10. de Maslacq à Navarrenx

De beaux chemins encore, bien montant, et halte à l'abbaye de Sauvelade. Cette abbaye cistercienne a été construite au XIIème siècle, et incendiée par les armées protestantes de Montgoméry en 1569. Les guerres de religion ont été violentes dans la région, et Gabriel de Montgoméry, le même qui tua le roi de France Henri II dans un célèbre tournoi, y montra tous ses talents de stratège militaire ... et de massacreur. Au moins à égalité avec ses congénères catholiques !

Encore trois lieues de marche, et c'est Navarrenx. Cette ancienne cité fortifiée somnole derrière ses remparts. C'est Henri d'Albret qui, un siècle avant Vauban, fortifia la ville alors qu'elle appartenait au royaume de Navarre, qui n'était pas encore la France. On s'y promène un peu dans un autre temps.

Hébergement
Relais du Jacquet, dans la rue principale. Gîte/maison d'hôte dans une maison du XVIème s., agrandie au XIXème. Il y règne un charme désuet, reposant après des heures de marche.

Ouf !!!

encore un effort !

abbaye de Sauvelade

Navarrenx

Navarrenx

11. de Navarrenx à Aroué

Une petite vingtaine de kilomètres par un beau temps frais le matin, agréablement chaud l'après-midi.
Si Navarrenx est une belle cité, on voit qu'elle a du mal à survivre. Le passage des pèlerins constitue une partie de son relatif salut.
Tout près, le village de Castetnau-Camblong propose un nombre incroyable de magnifiques fermes anciennes, restaurées ou non. Encore quelques kilomètres, on franchit le Saison, et on est dans le Pays-Basque. Beaux paysages de collines verdoyantes, avec au fond les Pyrénées.

Hébergement
Ferme Bohotéguia. Grand gîte, complet avec 30 personnes. Adorable accueil de la propriétaire, gîte très propre, bien équipé. Lavage et séchage du linge gratuits, faits par la propriétaire.

Ca monte encore un peu !

 
 

on y a bu un mauvais jus de mûres

le Saison

12. d'Aroué à Ostabat

L'étape la plus belle à ce jour, mais aussi la plus difficile : longue (24 km), des côtes rudes, grosse chaleur.

A une dizaine de kilomètres, pique-nique à Larribar, au pied du fronton de pelote. Les montées commencent ensuite.

La première nous amène à la stèle de Gibraltar, lieu où se croisent trois grands chemins jacquaires : voie du Puy ( via Podensis, que nous suivons), voie de Tours et voie de Vézelay. 
La suivante, rude, longue et en plein soleil, nous hisse à la petite chapelle de Soyartz. Nos efforts sont récompensés, car, bien qu'à 300m d'altitude seulement, la vue sur le massif des Pyrénées est à couper le souffle. Nous y passerons une heure de repos majestueuse.

Après 2 km de descente, voici le village d'Harambeltz et sa célèbre chapelle St Nicolas. Nous n'en verrons que l'extérieur, l'intérieur n'étant visible que sur visites guidées le mardi et jeudi AM, et seulement sur rendez-vous. Autant dire qu'elle est fermée aux pèlerins, dont le rôle est pourtant si essentiel à la survie de la région.

Les derniers kiilomètres sont encore bien accidentés, puis c'est le joli village d'Ostabat.

Hébergement
Auberge Ametzanea, au coeur du village, à la fois auberge et chambre d'hôtes. Très correct.

au sommet, les vaches !

à la stèle de Gibraltar

très rude montée

au sommet

Ostabat

13. d'Ostabat à Larraldeborda

Toute petite avant-dernière étape, 12 km, pour savourer sereinement la beauté des paysages du Pays-basque.

Que les maisons sont belles, ici, fermes anciennes en pierres, ou plus récentes, blanches avec les volets rouges ou noirs, et les toits à deux pentes inégales.
Comme Ostabat, le village de Gamarte a conservé une partie de sa vie agricole d'autrefois. On voit des vaches et des étables à Ostabat, des fermes en activité à Gamarte.
L'agriculture est en expansion dans le Pays-Basque, cas unique en France. Certains devraient bien regarder le modèle basque.

Hébergement
Chambre d'Hôtes Maison Larralde Borda, Didier Sempé, 2km après Gamarthe. Si le gîte était potentiellement bien, ce fut quand même le plus mauvais de tous. Pas d'eau chaude, piscine mentionnée sur le guide non autorisée (on ne l'a d'ailleurs pas vue), hôtes absents partis assister au match de rugby Bayonne - Biarritz, propreté douteuse, mouches en grand nombre, prix dans le haut de la fourchette. L' "homme à tout faire" du propriétaire a suppléé ses patrons avec beaucoup de gentillesse et de disponibilité. Mais il n'a pas su faire réchauffer le repas (20€ !) servi par le traiteur, moyennement bon et donc quasi froid.

les pyrénées

jolie basquaise

croix de Galtzetaburua

Gamarthe

pèlerines

14. de Larraldebordà à Saint-Jean-Pied-de-Port

Petite dernière étape de 11 km. On aurait pu facilement faire les deux dernières étapes en une seule, d'autant que le parcours était facile, et que l'absence de piscine à Larraldeborda nous y a fait trouver le temps long ! La prochaine fois !!
Le parcours fut évidemment du gâteau, basque vous l'aurez deviné, car sans difficultés, mais ce fut encore une très belle étape. Une pause café à St Jean-le-Vieux, histoire de prendre son temps, avec visite de sa belle église, avec comme très souvent dans le pays basque des galeries supérieures pour ... les hommes. 

Saint-Jean-Pied-de-Port est une très jolie petite ville, aux vieilles maisons pleines de charme. Certaines sont du 16ème siècle, la plus ancienne date de 1510.
On y entre par la porte Saint-Jacques, à la suite des millions de pèlerins qui nous ont précédé.
Nous aurons eu le temps de parcourir la ville de long en large, et aussi d'assister à un match de chistera, jeu beau et spectaculaire.
Ris d'agneau le midi, boudin basque le soir, Irouleguy blanc et rouge, le bout de notre chemein, ça se fête.


Mes complices ont super bien marché, toujours ponctuelles, toujours enthousiastes, rudes au mal parfois, à la chaleur et à la fatigue toujours.
Bravo à elles, et un grand merci pour ces deux formidables semaines.

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St Jean le Vieux

à la Porte Saint-Jacques

entrée dans la ville

pont sur la Nive

partie de chistéra

Le film (38') via Kizoa ou Youtube

Le film Kizoa

Le film par Youtube

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Compostelle-de Condom à St Jean Pied de Port

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